My Photo
Name:
Location: Paris, France

Tuesday, December 04, 2007

Djerba : Vendredi 23 Novembre 2007

Hier (oui, je l'ai écris le samedi), on a loué un scooter pour faire le tour de l'île de Djerba. Départ vers 10h00 de l'hôtel direction la ville de Midoune. C'est la 2ème plus grande ville de l'île à priori après Houmt Souk. Ce matin c'est le marché à Midoune. On arrive sans trop de mal à se garer puis on traverse la ville à pied à la recherche du marché. il y'a quelques jolis magasins, mais les marchands sont toujours aussi accrocheurs dans la rue. On commence à connaître toutes leur phrases d'accroche : "viens visiter, juste pour voir", "faire un cadeau à la gazelle", "on écrase les prix aujourd'hui", "prix pour les français, pas pour les allemands", "tu as promis hier que tu viendrai voir", "c'est pour le plaisir des yeux", "viens j'ai une question à te poser", "viens, je veux savoir combien ça coûte en France", "fais moi plaisir, entre dans mon magasin", "tu es un ami, tu es comme chez toi", ... bref, pas manipulateurs du tout !!! Sur la plage c'est un peu pareil avec en plus des arnaques au change avec des euros, etc...
Après quelques problèmes de digestion, on trouve une très belle halle couverte de carrelages. fruits et légumes, poissons à la criée. c'est super ! Il pleut quelques gouttes. Dans un couloir de la halle on achète de la harissa qui sent super bon et des feuilles de brick (c'est fait à base de farine de blé et de semoule). On croise un couple de vieux français qui nous indiquent le marché aux fruits et légumes assez loin. On le trouve. C'est sympa. On y trouve des carottes, patates, potiron, navets, ... et des dattes. En arrivant sur le marché on voit indiqué sur un stand 0.900 DT pour des dattes en vrac. Sur un autre stand on en voit des plus belles sans prix et le vendeur a voulu nous les vendre à 20 DT ! puis 15, puis même 5 DT. Bref en 1 mn on était partis parce qu'il voyait que ça prenait pas trop avec nous. On en a pris d'autres belles à 1 DT le kilo. On retraverse la ville. Y'a plein de stands de vêtements et autre tissus mais à part un magasin on a du mal à trouver des serviettes de hammam.
On reprends le scooter vers le Sud. Ou plutôt on veut reprendre le scooter, mais il ne redémarre pas. Après de nombreux essais, la vérification de l'essence, les regards des gens autour, ... un Tunisien super sympa vient nous aider. Le contact marche, le démarrage presque et il remarque tout de suite que ça vient de la bougie. Mais notre seul outil n'est pas complet et on ne peut pas enlever la bougie pour la nettoyer. Il la nettoie comme il peut sans la sortir. Et ça remarche. Super gentil ! On hésite à repartir rendre le scooter vu le ralenti qui marche mal mais on continue.
On va vers Aghir, vers la côte, qu'on longe ensuite jusqu'à El Kantara où commence la "chaussée romaine". C'est la route qui rejoint l'île au continent. Et, ben, c'est pas du tout intéressant.
On évite de passer par la police à ElKantara (sachant qu'on a ni papiers pour nous ni pour le scoot) et on part vers Guellala pour les poteries. Sur la route toute la journée on voit des femmes ramasser les olives et les cueillir dans les arbres. C'est très joli. Mais les olives sont noires contrairement aux vertes qu'on mange tout le temps ici. A Guellala on passe devant plein de fours à poteries mais pas envie de s'arrêter. Ensuite on va vers Ajim, pour suivre la côte. On aperçoit des flamands roses sur les eaux peu profondes de la côte. Ajim, c'est de là que part le bac pour rejoindre le continent. Y'a des endroits jolis comme le bord de mer mais sinon les cafés sont un peu moches. Y'a que des hommes, comme partout dans l'île d'ailleurs. On s'arrête prendre un thé à la menthe, parce que le scoot ça fait mal aux fesses tout de même ! Il fait chaud là mais j'ose pas enlever mon gilet tellement les regards sont lourds. Je suis contente d'être avec mon homme, qui passe pour mon fiancé, ou mon mari dans la plupart des situations ici. C'est plus simple et ça évite d'être encore plus embêtée. Ensuite, bien sûr, on arrive pas à redémarrer. On essaie encore de nettoyer le bout de la bougie accessible mais ça ne suffit pas. Au bout d'une dizaine de minutes un policier du commissariat qui était à quelques mètres vient nous voir. Il semble pas y connaître grand chose et parle peu le français, contrairement aux Tunisiens polyglottes qu'on a croisé jusqu'ici. Il demande à des jeunes qui passent à ce moment là de nous aider. Celui en Djellaba noire, nous aide le plus. ils sont super sympa. Il prends un outil dans la petite boite à outil de la mobylette de son pote et démonte la bougie, la nettoie avec ce qu'il peut, la tape un peu, la traficote avec une clé et nous remet tout. ça redémarre !!! et le ralenti est nickel ! on est heureux. Merci !!! Bref, la prochaine fois on va peut-être se mettre à la mécanique.
On reprends la route vers la synagogue de La Ghriba. On a du mal à trouver. On repasse même par Houmt Souk. On trouve enfin la synagogue. C'est la plus vieille d'Afrique. C'est très beau (cf. Les photos). C'est vraiment le seul intérêt culturel de l'île.
On repart vers Midoune négocier les jolies serviettes de Hammam assez chères, mais belles. C'est la tombée de la nuit et on retourne à l'hôtel. On est crevés. Grosse douche après la poussière de la journée. Repos avant le dîner. On a super faim comme toujours. On va à notre petit resto "Le Moulin". Brick, Ojja, puis une autre spécialité de l'île : l'agneau à la gargoulette. On l'avait commandé car ça cuit pendant plus de 2 heures dans une jarre. C'est parfumé, avec du romarin surtout. C'est délicieux et très copieux. Petit thé et retour sous le vent tiède à l'hôtel.

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home